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Au cours de la prière (du soir, du matin, de l’après-midi, des jours de semaines, du Chabbat et des fêtes), l’officiant récite plusieurs formes du Kaddich. Les endeuillés – durant les onze mois qui suivent le décès d’un proche – récitent plus particulièrement celui qui est appelé le «Kaddich des endeuillés» qui est aussi récité à chacune des prières du jour anniversaire hébraïque du décès.
S’il n’y a pas de fils qui puisse réciter le Kaddich, on dédommagera un homme – ou plusieurs – afin qu’il récite le Kaddich pour le repos de l’âme du défunt durant l’année.
Le Choul’hane Arou’h (code de lois juives) précise que le Kaddich n’est récité que trente jours pour une épouse, un frère, une sœur ou un enfant – que D.ieu nous en préserve !
Le Kaddich est rédigé en Araméen, qui était la langue parlée par la majorité des Juifs à l’époque talmudique.
La récitation du Kaddich par un proche parent est un grand mérite pour l’âme du défunt et il est réconfortant de savoir que nos actions (et nos prières) dans ce monde physique affectent positivement les âmes de ceux qui se trouvent dans le monde entièrement spirituel. En effet, cette prière évoque la grandeur de D.ieu ; il exprime notre croyance absolue dans le Tout Puissant et Ses capacités illimitées. Cette «réflexion» de la part de l’endeuillé prouve que ceux que le défunt a laissés dans ce monde reconnaissent que tout ce qui arrive est finalement pour le bien puisque tout vient de D.ieu.
Le plus beau souvenir que le défunt laisse ici-bas est une famille prête à se dévouer pour D.ieu et le peuple juif, même dans les moments de peine.
Les mots du Kaddich prononcés par les endeuillés représentent un grand mérite pour l’âme au moment du jugement ; c’est aussi pour cette raison que nombreux sont ceux qui s’engagent à accomplir davantage de Mitsvot en l’honneur du défunt, en particulier en contribuant à des caisses de Tsedaka (charité) afin d’ajouter à la vie.
Quand on perd un être cher, on veut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour honorer sa mémoire et ajouter du mérite à son âme.
Dans la tradition juive, dire le Kaddich en public, affirmation de notre foi en D.ieu, en est un des moyens.
Cependant, les Sages parlent d’une méthode beaucoup plus puissante pour élever l’âme du disparu: il s’agit de l’étude de la Michna, le code légal juif qui forme la base du Talmud. En effet, le ‘Hida, le maître légendaire de la Kabbale, a affirmé que le mérite qui en découlait était sept fois supérieur à celui de la récitation du Kaddich.
Comment cela? Le mot Michna est composé en hébreu des mêmes lettres que Nechama – âme. C’est par l’intermédiaire de la Torah que D.ieu a conclu Son alliance éternelle avec le peuple juif. Par conséquent, c’est l’étude de la Torah, et particulièrement la Michna, qui symbolise les relations de l’âme avec les fondements de l’histoire juive et le lien spirituel éternel avec D.ieu.
Dans le Talmud, il est écrit qu’à Roch Hachana, D.ieu applique un Din Ve’hechbon – Il juge et demande des comptes. Le Gaon de Vilna explique que cela comprend deux parties distinctes:
Une personne disparue ne peut plus rien faire en ce monde et donc ne peut plus acquérir de nouveaux mérites de façon directe. Mais elle peut continuer à influer sur les actes d’autrui.
De la sorte, en entreprenant l’étude de la Michna, on pourra en faire attribuer le mérite au cher disparu, parent, grand-parent ou ami.
Néanmoins, pour beaucoup de personnes, c’est une tâche trop difficile. Les 63 traités de la Michna, divisés en six sections constituées de 525 chapitres et traitant en détail de 4200 lois, couvrent des sujets aussi divers que les dommages et intérêts, la déontologie professionnelle, les lois agricoles, les problèmes matrimoniaux, les fêtes et toute question qui peut se poser virtuellement sur la terre. L’étendue de la Michna est si impressionnante que même les plus érudits, qui sont plongés dans son étude pendant de nombreuses années, peuvent rarement la maîtriser complètement.
Et ce qui la dépasse en complexité, c’est le Talmud, un abrégé énorme de 5422 pages, dont le but est d’expliquer la Michna. Certains de ceux qui l’étudient, ne peuvent pas le finir même une fois dans leur vie.
Il est bien d’étudier la Michna et le Talmud pendant les douze premiers mois qui suivent le décès d’un être cher afin de lui en faire attribuer le mérite. L’étude de toute la Michna pendant les trente premiers jours de deuil revêt une importance toute particulière. Bien entendu, une étude peut être organisée à l’anniversaire du décès ou à toute autre période. Pour celui qui ne peut le faire lui-même, il peut contacter une Yechiva ou un Kollel qui consacreront leur étude à l’élévation de l’âme du défunt.
Traduction et adaptation de Claude Krasetzki
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